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lundi 24 janvier 2011

PARTIE A BORNEO : III – Les Sarawakiens


Les photos illustrant le ebook sont en fin de page...

Mon profil d'auteur.

A notre débarquement du Bunga Permai nous avions eu à peine deux semaines pour nous organiser à Kuching. Swee Ann devait retourner à Jakarta pour obtenir son certificat de chef mécanicien. Son absence allait devoir durer trois mois durant lesquels il me faudrait trouver et m’installer dans une maison, apprendre à conduire à gauche et trouver un emploi. En bref j’allais devoir me débrouiller seule et apprendre à vivre dans un monde culturellement, linguistiquement et climatiquement étranger ; autant me parachuter sur une autre planète !

Sur la planète Sarawak doc, j’étais devenue une espèce rare ; quelques australiennes, trois ou quatre néo-zélandaises, une suisse, une bonne douzaine d’anglaises, écossaises et irlandaises, une espagnole et quelques autres européennes ; toujours des femmes souvent isolées dans le fin fond du pays et un anglais qui travaillait à Kuching.
Nous étions toutes classifiées ang moh tcha boh  (femme aux cheveux roux) et l’anglais ang moh tah poh (homme aux cheveux roux) par la communauté chinoise. Le fait que je suis très brune n’y a jamais rien changé. Les premiers européens débarqués en Chine (sans doute après Marco Polo) étaient à parement tous roux. Cette notion caricaturale de l’européen avait rapidement pris racine commune dans les esprits et avait fait son chemin jusqu'à Bornéo et ailleurs au gré des migrations.
En Malaisie les caucasiens ont droit à plusieurs surnoms qui varient d’un dialecte à l’autre. L’un d’eux  toute fois, est devenu universel d’un bout à l’autre du pays, de la péninsule jusqu’à Bornéo: « matt salleh ». Je voulais en savoir plus sur cette étiquette de « matt salleh » ; je m’étais finalement rendue compte qu’à peu près tout le monde en avait oublié la véritable signification. Le mérite historique d’avoir enrichi le vocabulaire régional revient, semble t-il, aux premiers marins anglais à avoir fait escale ici. D’après les « on dit » qui vont bon train, en ce temps là où l’île de Bornéo avait la réputation d’être particulièrement inhospitalière, les anglais seraient arrivés complètement ivres, sans doute d’avoir cherché dans le whisky le courage d’obéir aux ordres de débarquer chez les coupeurs de têtes. On dit qu’une première impression est souvent la bonne ? Avec l’accent local le « mad sailor » (marin fou) est devenu « matt salleh » pour le rester à jamais. Tous les caucasiens sont donc des « matt salleh » grâce à une poignée de marins ébriétés.
Femme (ou homme) aux cheveux roux, « matt salleh »… hors mis les appellations décidément incontrôlées, nous sommes reconnus dans la langue nationale de Malaisie, le bahasa Malaysia : « orang putih ». Nous sommes de personnes blanches !
Ces références, certes raciales, sont toute fois rarement racistes et souvent même remplies d’affection. Inutile de prendre offense. Ici on appelle un chat un chat, je suis blanche, un chinois est un chinois etc. (...)

Pour lire mon histoire, telechargez le ebook
"PARTIE A BORNEO"

Le Bunga Permai
"James Brooke, l’aventurier anglais qui était devenu Rajah blanc du Sarawak"
Le Rajah "Charles Brooke avaient encouragé l’immigration des chinois"

Les "penans, un peuple nomadique dont le reste du monde extérieur a découvert l’existence grâce au Suisse Bruno Manser"

"PARTIE A BORNEO" Le ebook

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