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vendredi 9 octobre 2009

Retour a Koko Wangi

Septembre 2009 je rentre d’Australie. Après une nuit passée en avion, quel bonheur que de retrouver mon fils Fabien à la sortie des bagages. C’est lui qui conduit et nous rentrons à Koko Wangi. Depuis que de longs tronçons de la route nationale ont été élargis, la quinzaine de kilomètres de trajet depuis l’aéroport se parcours en un temps record et presque avec plaisir ; puis nous quittons l’asphalte pour continuer sur le chemin cahoteux qui mène jusqu’à la maison. Il est encore top et notre passage dérange un couple de tourterelles qui se chauffaient au soleil dans un creux à l’avant de la roue gauche, une maman poule d’eau et ses oisillons qui filent au pas de course et sautent dans une forêt de fougères lourdes de rosée, une iguane un peu lente traverse devant nous et disparait dans le champ de haricots de notre unique voisin, un vieux fermier chinois hakka que nous avons affectueusement surnommé Ah Pek (pépé). Le grand portail en bois glisse lentement sur son rail et Koko Wangi apparait.
Judy accourt, bousculée par nos trois grands chiens, elle n’a jamais su se mettre en colère, pas même contre Wilson son macho de mari. Judy règne depuis presque huit ans sur le jardin de plusieurs acres qui produit papayes, fruits dragons, oranges, citrons, bananes, durians, jaquiers, ramboutans et mangoustans mais aussi huit variétés d’héliconies, ma collection personnelle.
J’ouvre la portière pour sortir de la voiture en abandonnant mon sac à l’intérieur. Le comité de réception et puissant et bruyant : Sherlock le malinois noir est le premier à m’accueillir, rapidement évincé par Athos, le colosse aux yeux bleus et de race incertaine. Il y a encore trois mois de ça, Cassius était toujours le premier à m’accueillir en hurlant de joie. Il arrive en dernier et en clopinant ; il est bien malade et je me prépare à ce qu’il nous quitte avant Noel.
J’échappe à la meute un bref instant pour embrasser Judy. Les Bidayuhs n’ont pas l’habitude d’embrasser mais Judy à désormais adopté les bisous français, au moins pour mes retours de voyage. Nous rentrons tous dans le grand salon que je traverse immédiatement pour me retrouver sur la grande terrasse puis descendre une trentaine de mètres en pente douce qui mènent à Sungai Endap, la rivière Endap. Debout sur le pont en belian, le bois dur de Bornéo, je retourne vers la maison. Un vrai bonheur d’être chez moi.

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