Perth, Australie, à peine plus de cinq heures de vol et je me retrouve à la lisière du désert. L'exotisme n’est en fait qu’une façon de voir ce qui nous entoure ; c’est le dépaysement, la différence et tout juste hier c'est bien ce que Perth a réussi à m'offrir.
Me voici donc à l'arrêt d'un bus sans doute unique au continent Australien : le chat (cat bus). Le chat qui peut être rouge, noir ou bleu selon sa destination, est un bus absolument gratuit, ponctuel à la seconde près et merveilleusement propre et agréable. J’attends le chat bleu. Devant moi dans une chaise roulante, un gars énorme, la jambe droite allongée pour reposer un pied super enflé. On a beau vouloir se souvenir qu'il faut aider son prochain, le look de mon bonhomme prête décidemment aux préjugés: cheveux longs et plus gras que le fond de ma poêle à frire, le cou encollé de pansement en débâcle, le bras droit retenu dans un brassard. Qui sait, c'est peut être un ange qui a trinqué?
Toute laisse à penser que l’ange attend aussi le bus tout seul, lourdement affalé sur son fauteuil, ne révélant aucun signe d’anxiété ou le moindre petit doute sur son visage sur la façon dont il va pouvoir embarquer. Le pauvre homme a du prendre un grand coup sur le crane.
Le Blue Cat apparait au bout de la rue ; il se glisse d’un air félin à travers l'imbroglio de 17 heures et STOP! Le voici devant nous, à l’arrêt.
Tandis que s’ouvrent les portes automatiques, le bus tout entier s'abaisse au niveau du trottoir et une plaque métallique sort de dessous la première marche de la porte avant pour former une rampe d'accès pour le fauteuil roulant. L’ange n’a plus qu’à saisir la poignée d’accès pour se retrouver à bord sans avoir besoin d’aide. Voila !
Dépaysement complet pour petite française tout juste sortie de Bornéo.
Me voici donc à l'arrêt d'un bus sans doute unique au continent Australien : le chat (cat bus). Le chat qui peut être rouge, noir ou bleu selon sa destination, est un bus absolument gratuit, ponctuel à la seconde près et merveilleusement propre et agréable. J’attends le chat bleu. Devant moi dans une chaise roulante, un gars énorme, la jambe droite allongée pour reposer un pied super enflé. On a beau vouloir se souvenir qu'il faut aider son prochain, le look de mon bonhomme prête décidemment aux préjugés: cheveux longs et plus gras que le fond de ma poêle à frire, le cou encollé de pansement en débâcle, le bras droit retenu dans un brassard. Qui sait, c'est peut être un ange qui a trinqué?
Toute laisse à penser que l’ange attend aussi le bus tout seul, lourdement affalé sur son fauteuil, ne révélant aucun signe d’anxiété ou le moindre petit doute sur son visage sur la façon dont il va pouvoir embarquer. Le pauvre homme a du prendre un grand coup sur le crane.
Le Blue Cat apparait au bout de la rue ; il se glisse d’un air félin à travers l'imbroglio de 17 heures et STOP! Le voici devant nous, à l’arrêt.
Tandis que s’ouvrent les portes automatiques, le bus tout entier s'abaisse au niveau du trottoir et une plaque métallique sort de dessous la première marche de la porte avant pour former une rampe d'accès pour le fauteuil roulant. L’ange n’a plus qu’à saisir la poignée d’accès pour se retrouver à bord sans avoir besoin d’aide. Voila !
Dépaysement complet pour petite française tout juste sortie de Bornéo.
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